BIENVENUE
EN ØBERDREAM :
« à la croisée
des rêves » 

Helias Millerioux

« Je m’imagine grimper et skier toute ma vie. »

Helias Millerioux est un alpiniste et guide de haute-montagne. Un parisien d’origine, converti à la montagne, bavard, fou de sport et n’ayant peur de rien. « Je me rappelle très tôt avoir voulu devenir guide, raconte-il. A 4 ans, je grimpais déjà à Fontainebleau. Et à 11 ans, je réalisais ma première sortie au Col du Borgne, dans le massif de la Vanoise. Depuis ce jour-là, le virus du voyage et de l’aventure ne m’a plus quitté. » Quittant Paris pour Chamonix, le garçon se lance dans ses premières expéditions, gravit en 2012 la face sud de l’Aconcagua (Argentine), le Denali (Alaska) un an plus tard, ouvre avec son ami Yannick Graziani une nouvelle voie sur le flanc du Diamir (Pakistan), enchaîne par la face Ouest du Siula Chico (Pérou) et l’ascension du Nuptse (Tibet). De ses expéditions du bout du monde, Helias remportera le Piolet d’or en 2018, et voit ses exploits contés en films et documentaires.
Le premier, Zabardast, raconte son expédition de freeride en 2018 dans le massif du Karakoram. Le second, sorti en 2020, retrace la folle ascension et la descente à ski du Mont Logan (5959 mètres) entouré de ses 3 compagnons. « Voilà ma vie, sourit Hélias, une vie de voyages pour regarder le monde d’en haut. » Dans 10 ans, le jeune trentenaire se voit encore dans les montagnes :
« Je m’imagine grimper et skier jusqu’à la fin de mes jours. Si j’arrête la montagne, je surferai. J’aimerais aller à l’île de Socotora au large de la Somalie, une île incroyable entourée de falaises sublimes. »

Ses spots de Dreamers : Le Val Vény, dans les Alpes italiennes, tout le Val d’Aoste. Et mon pêché mignon : la majestueuse Route des Crêtes, au départ du village de La Palud-sur-Verdon.

Pour le retrouver :
Instagram : helias_millerioux
Et sur www.helias-millerioux.fr

MEG MACKENZIE

« La montagne est mon espace sacré. »

Meg Mackenzie est une athlète de haut-niveau. Une spécialiste du trail-runner, ces courses à pied de longue distance, en pleine nature. Et une championne reconnue aujourd’hui dans le monde entier. Née en Afrique du Sud, la jeune femme s’est établie à Chamonix il y a quelques années, un terrain propice à sa passion. « J’ai longtemps rêvé de consacrer ma vie aux chiens sauvages d’Afrique du Sud, mais mon amour pour le trail-runner m’a vite rattrapé. Il y a 10 ans, j’ai commencé à gagner des courses et à gagner ma vie avec cette passion. Depuis, je me consacre exclusivement au trail-runner. » Accro à la montagne, Meg Mackenzie parcourt donc le monde à la recherche des plus beaux sommets, ceux des vallées de Chamonix ou des montagnes fabuleuses de l’Ouganda. « La montagne est mon espace sacré, et ma plus belle histoire d’amour ! J’en rêve même la nuit, en imaginant de grandes prairies ouvertes avec des fleurs, des couchers de soleil parmi les cimes. » Et lorsqu’elle ne court pas, la jeune femme offre ses services de coach sportif et de coach de vie. « A travers ma propre structure et celle de The Run Project, j’aide les gens qui le souhaitent, à réaliser leurs rêves. J’espère, un jour, ouvrir un centre où les athlètes viendront s’entraîner et apprendre à vivre de façon durable et responsable. Un endroit secret dans les montagnes, où cultiver ses propres légumes, cuisiner, partager, se soutenir et s’encourager à être les meilleurs. »

Ses spots de Dreamer : Un pré sous le Nid d’Aigle, où entendre les cloches des vaches, sentir les fleurs, le son de la rivière et les montagnes imposantes.

Instagram : @megmackenzie1
Co-fondatrice et coach au sein de la structure @_run_project
Et aussi www.megmackenzie.co.za

Hillary Gérardi

« Mon rêve : vieillir en vraie montagnarde ! »

Hillary Gerardi est une passionnée de montagne. Une spécialiste du skyrunning, un sport extrême, associant course à pied et escalade, en haute montagne, qui enfile sa casquette de chercheuse les jours de la semaine, au sein de CREA Mont Blanc, le Centre de recherches sur les écosystèmes alpins de Chamonix, pour lequel elle étudie l’impact du changement climatique sur la biodiversité. Dans sa maison de Servoz, situé plein sud face au massif du Mont-Blanc, la jeune femme nous reçoit, aux côtés de son mari, Brad, guide de haute-montagne. « Vivre à la montagne a été une décision naturelle pour nous, explique avec un grand sourire, Hillary. J’ai grandi aux Etats-Unis, dans l’Etat du Vermont, entourée par les collines et les bois, préférant aux programmes télé l’escalade dans les arbres. Avant notre arrivée en France fin 2010, je travaillais dans une ferme bio, entourée de montagnes. L’idée de se réveiller tôt le matin, et de voir le soleil percer la brume des champs, est un moment tellement précieux pour moi. » Destinée à une vie en montagne, Hillary n’a depuis qu’un seul désir : vieillir comme une vraie montagnarde ! « La montagne est ma passion, explique-t-elle. J’aime explorer, tracer des parcours, imaginer des itinéraires, tester mes limites et mettre mon corps en mouvement dans cet espace. J’aime les grands voyages, mais je privilégie ceux qui m’emmènent à côté de chez moi. Revisiter un endroit que vous connaissez déjà, à une autre saison, dans une autre ambiance, en mode bivouac ou marche, voilà ce qui me fait vibrer dans la vie. »

Ses spots de Dreamer : Le Val d’Aoste et le Beaufortain, des espaces sauvages, aux paysages à couper le souffle, et qui sortent des balades habituelles.

Instagram : hillary_gerardi

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Oliviero Gobbi

« la montagne est mon espace sacré. »

Oliviero Gobbi est un entrepreneur. Dirigeant de la marque Grivel, spécialiste de l’équipement et des instruments pour l’alpinisme et l’escalade. « Grivel fut fondée à Courmayeur, en Vallée d’Aoste, en 1818, nous raconte Oliviero, là même où je suis né et où j’ai grandi. L’entreprise est notamment à l’origine du premier crampon. Elle forgera le tout premier modèle au monde en 1909, d’après un dessin de l’alpiniste anglais Oscar Eckenstein et cherche depuis plus de deux siècles à se tourner, en permanence, vers l’avenir. » Rêvant, petit, de devenir astronaute ou footballeur, Oliviero suivra finalement la voix du père en reprenant la tête de l’entreprise Grivel en 2015. « Un job conjugué à une passion, celle de la montagne, qui représente à mes yeux, un espace sacré, poursuit Oliviero. Mon grand-père, Toni Gobbi grimpait déjà aux côtés de légendes de l’alpinisme en Italie, à l’instar de Walter Bonatti. Il a beaucoup développé la pratique du ski de randonnée et d’alpinisme et jouait le rôle de guide de haute-montagne en créant des itinéraires pour ses clients. » Une passion qui semble avoir traversé les générations. D’Aoste, où il vit en famille, Oliviero sillonne avec femme, fils et chien, tous les plus beaux paradis. Cogne, parmi eux, une des plus vastes prairies de montagne, le Mont Cervin, le 12ème sommet le plus élevé des Alpes, et ne se lasse jamais des vues sublimes sur le Mont-Blanc. « Croyez-moi, c’est du côté italien, que l’on trouve les plus belles vues rêvées ! ».

Son spot de Dreamer : Le Mont-Blanc par l’arête de Peuterey, l’arête du Brouillard ou de l’Innominata.

Pour découvrir l’univers de Grivel, rendez-vous sur www.grivel.com et sur Instagram : @grivel

Sandra Liccioni

« La montagne est un secret. »

Sandra Liccioni est une artiste. Une peintre de l’infini comme elle aime à se définir. Franco-vietnamienne née à Bayonne, elle s’installe dans la vallée de Chamonix au milieu des années 90, s’initie au snowboard et se fait connaitre avec ses grands formats pointillistes. Ses dessins sur papier, aux couleurs vives, toujours influencés par la culture western et les motifs aborigènes, dévoilent des paysages nomades entre ciel et terre, marqués par la force des symboles et du cosmique.

La montagne où je vis est un formidable terrain d’inspiration. Un espace secret, explique-t-elle, un lieu à part, comme un privilège, un cadeau de la nature et l’endroit idéal pour m’exprimer en toute liberté. Je suis meilleure ici. Ma force, la sagesse des hommes, la vie, les éléments, le ciel, l’immensité, tout cela m’incite à la création. »

Voyageuse née, l’artiste qui vécut plusieurs années dans le sud de la France, avant de rejoindre Bruxelles, où elle exposa pour la première fois, puis Londres, continue à sillonner le monde pour cultiver son art. « Le voyage forme mon esprit, ajoute-t-elle. Outre ma passion pour Chamonix, les Dolomites, le village de pêcheurs de Haines dans l’Alaska, Monument Valley et le Grand Canyon sont les endroits sur terre qui m’ont, le plus, émerveillé. Je rêve maintenant de découvrir des paradis jamais explorés, sans oublier de vivre au présent pour mieux regarder l’avenir. »

Les endroits préférés : Les Grands Montets. Un domaine mythique où skier sur les plus grands dénivelés du monde, au cœur de la haute-montagne et des glaciers, admirer l’Aiguillette des Posettes et se poser dans le village authentique de Vallorcine.

Retrouver Sandra Liccioni sur www.sandraliccioni.com et sur Instagram : @sandraliccioni

Sylvie Samycia

« La montagne, mon espace vital. »

Rendez-vous avec Sylvie Samycia.
La quarantaine rayonnante, le teint légèrement hâlé et les yeux amande, elle nous reçoit chez elle, dans son chalet de Vallorcine, au joli hameau du Couteray, sur les sentiers de randonnée menant aux beaux alpages de La Loriaz. Musicienne passionnée, experte en clarinette, Sylvie change de vie et quitte son Alsace natale à 19 ans pour réaliser un rêve : partir vivre à la montagne, couler des jours heureux à Chamonix. Une vie tranquille jusqu’au vendredi 13 mars 2015 où, lors d’une balade en moto, un accident tragique la plonge dans le coma quelques jours. Condamnée par les médecins à une vie en fauteuil, elle remarchera finalement trois mois plus tard. Une histoire qu’elle raconte dans un livre,
« Impatiente » (ed. Guérin). « Avec beaucoup de volonté et l’énergie des miens, mon mari Eric, et mes enfants Camille et Robin, j’ai décidé de me battre, de poursuivre mes rêves en remontant d’abord sur un vélo, puis en retournant skier… trois ans plus tard, je réalisais l’ascension du Mont-Blanc », explique Sylvie.
Vraie force de la nature, positive et pleine d’énergie, la maman voue aujourd’hui une passion sans bornes pour la montagne et rêve d’escalader les plus hauts sommets du monde. « La montagne est mon espace vital, clame-t-elle. Et je savoure chaque jour, ma liberté et mes instants de bonheur, moi qui ai été privée de tout. »

Dans la liste de ses objectifs : l’ascension du Cervin, perché à 4478 mètres d’altitude, le douzième sommet le plus haut des Alpes. Rien ne l’arrête.

Son spot de Dreamer : Le sommet du Cheval Blanc, sauvage, et à la vue exceptionnelle.

Retrouver le livre de Sylvie Samycia sur : www.editionspaulsen.com/impatiente-2259.html et directement aux Editions Paulsen – Espace Mont-Blanc, 30 avenue du Mont-Blanc à Chamonix (ouvert tous les jours de 10h à 18h).

Facebook : Plus haut que le possible – un projet handisports
Instagram : @plus_haut_que_le_possible

Sam Beaugey

« Le plus beau dans un rêve, c’est rêver. »

Sam Beaugey est guide de haute-montagne, alpiniste, base-jumper, skieur de pentes raides… et auteur. Après un premier livre, « Sales gosses » (ed. Paulsen), il vient de sortir son deuxième ouvrage, « Petits désastres » (ed.Paulsen) dans lequel il raconte sa tentative, ratée, d’escalader l’un des 4 Big Walls, El Captain, dans le Yosémite californien.

Sam nous reçoit dans son chalet des Houches, entouré de sa femme et de ses deux petits filles. « Les racines de mon enfance se trouvent ici, raconte-t-il, au cœur des Alpes. Un lieu de source et de protection et aussi un camp de base pour aller voir ailleurs ce qu’il se passe. »
Fier de ses origines, Sam Beaugey a vu plus grand que ses montagnes. Globe-trotter dans l’âme, le garçon qui ne tient pas en place, vit pour l’aventure. « J’ai souvent demandé à mes parents où était le bout du monde. Ils me répondaient que le pays le plus loin était la Russie. Moi j’imaginais un monde perché où les racines des arbres pendent dans le vide sidéral et où les loups marchent en équilibre sur cette ligne du bord du monde. Pour concrétiser ce rêve, je suis parti découvrir l’Antarctique. » Un voyage à couper le souffle qu’il réalise en 2009 lors d’une expédition sur les sommets du massif du Dryglaski. « Nous y avons emmené tous nos jouets pour grimper, skier, kiter et voler en wingsuit, depuis les montagnes découpées au couteau qui jaillissent de la glace. »

De retour à Chamonix, Sam savoure ce qui l’entoure, redécouvre sa montagne en cherchant un nouvel angle, une autre facette, un nouveau chemin, et continuer à rêver d’autres espaces. « Il y a toujours des millions de rêves à réaliser comme celui d’aller sur Mars, mais le plus beau c’est d’abord d’en rêver, le reste c’est du détail. »

Son spot de Dreamer : Le secteur du Barrage et des Lacs d’Emosson, et dont les couleurs resplendissent à l’automne..

Retrouver les livres de Sam Beaugey sur www.editionspaulsen.com/sales-gosses-1962.html et www.editionspaulsen.com/petits-desastres-2236.html et directement aux Editions Paulsen – Espace Mont-Blanc, 30 avenue du Mont-Blanc à Chamonix (ouvert tous les jours de 10h à 18h).

intothewhite.fr

Instagram : @sam_beaugey
Facebook : sam-beaugey

Mathias Herzog

« 40 ans, libre et heureux. »

Mathias Herzog est un ancien parisien, professeur de yoga, crypto enthousiaste et grand voyageur. Après une période difficile, enchaînant un divorce, la perte de son père (l’alpiniste Maurice Herzog), et des soucis dans ses affaires, le garçon remet tout en question et change de vie. « Ne supportant plus ma vie de demi-zombie, j’ai décidé de voyager et d’approfondir ma pratique du yoga lors d’un stage de formation à Goa, en Inde, raconte Mathias. J’ai fait le grand pas et pris un billet aller sans retour. J’ai déconstruit tout ce que l’on m’avait appris – les parents, l’école, la société, la politique, l’argent, le bonheur – et reconstruit avec d’autres valeurs que l’on ne nous apprend pas en Occident. Ma vie a, d’un seul coup, pris un sens et les choses se sont enchaînées facilement. J’ai mis 40 ans à parvenir à être libre et heureux. »
En rentrant, il fait le choix de s’installer à la montagne, à Chamonix, et ouvre l’association Edelweiss Yoga Chalet, juste en face des Drus, la montagne chère à son cœur. « Cette nature-là dégage une énergie et une puissance qui invite à être humble, à respecter ce que nous ne comprenons pas. La montagne vous surprend à tout moment. ».
Bien dans sa peau, doux comme un agneau, il veut consacrer son avenir à aider les autres, à se libérer soi-même et du regard des autres, à accompagner les belles âmes dans « leur changement ». « Je veux participer à rendre le monde meilleur, aider et préparer les nouvelles générations à un avenir différent. Ne plus subir un système basé sur la peur, le profit, la croissance, et un faux rêve de bonheur. »

Ses spots de Dreamer : En haut des Grands-Montets, dans l’ancienne buvette, ou au milieu de la Vallée Blanche.

Pour participer à un cours de yoga ou une retraite, rendez-vous sur : www.edelweissyogachalet.com
Instagram : @edelweissyogachalet

Gilles Berlioz

« Mon but dans la vie : tenter de rendre ce monde meilleur. »

Avec un sourire d’enfant, des yeux bleus pétillants et les dents du bonheur, Gilles Berlioz est un vigneron autodidacte heureux. Fils d’ouvrier, originaire de Chambéry, il se lance comme paysagiste avant de se laisser séduire par la vigne, à Chignin. « Un petit village de montagne où je venais gamin, et où j’ai décidé de m’installer un beau jour avec mon épouse Christine, celle que j’ai rencontré à l’âge de 16 ans et qui partage ma vie depuis 40 ans bientôt ». Sur son exploitation partagée de 6 hectares, labourés à l’aide d’un cheval – « après tout on ne tasse pas le jardin avec une voiture dans son jardin » clame-t-il – et convertis en bio en 2005, Gilles cultive des vins parfumés, des vins d’auteur, authentiques et de caractère, comme lui. « Le Domaine est fondé sur les forces de l’intention, la bio-dynamie et sur nos interactions avec les personnes qui nous accompagnent. Authenticité, confiance, engagement, travail en conscience et rigueur sont nos valeurs ». Des principes à l’origine de la production de plus de 25.000 bouteilles par an, voyageant dans le monde entier et dont le succès tient selon Gilles Berlioz, à la qualité du terroir d’abord. « Il n’y a que des bons terroirs et de mauvais vignerons, vous savez. »

Aspirant seulement au bonheur, ce vigneron atypique a mis la générosité et le partage au centre de sa vie. « Ma philosophie est simple : se dire qu’une fois la tempête passée, demain est encore mieux et tenter, chaque jour, à faire de cette Terre un monde meilleur. »

Son Spot de Dreamer : Sur les hauts de Chignin, au lieu-dit Les Châteaux, où la vue est sensationnelle, et où se fait la récolte de notre vin, la mondeuse.

Pour découvrir son travail, rendez-vous sur son site : www.domainepartagegillesberlioz.fr et au Domaine, Le Viviers, Cidex 4000, 73800 Chignin.

David Giachino

« Mon rêve : me promener dans les montagnes à vaches. »

Au pied du Mont Granier, face au massif des Bauges et surplombant la vallée de l’Isère, s’ouvrent les 15 hectares de vignoble de David Giachino.
Originaire de Haute-Savoie, du petit village d’Ambilly, le vigneron aux yeux bleus et à la boucle d’oreille discrète, est un amoureux, mieux, un obsédé de la montagne. « Je suis connectée à elle. Elle m’a donné un métier, une vigne fabuleuse que je soigne avec l’aide de mon frère Frédéric et de mon neveu Clément. Et c’est aussi grâce à elle que j’ai rencontré ma femme il y a 30 ans dans le massif de la Chartreuse. ».
Converti à la biodynamie en 2005, son domaine qui vendange à la main, vinifie avec les levures indigènes et sans autre ajout de souffre qu’à la mise en bouteille, régale chaque année de 90 à 100.000 bouteilles. Des vins rouges et blancs, sobres et élégants, tous élevés avec amour et qu’il nous fait déguster dans sa cuisine ouverte sur les alpages. « L’humeur du vigneron et l’énergie ont leur effet dans la qualité du vin, clame David. Quand on travaille au quotidien avec la nature, il faut ouvrir ses chakras, rejeter la négativité, se serrer les coudes en permanence ».

Positif par nature, David croit en la nouvelle génération, au retour des belles valeurs. Son avenir à lui, sera dans ses montagnes – « le plat m’attriste au bout d’une semaine, j’espère un jour ralentir mon travail, et me promener dans les montagnes à vaches » – ou à bord de son camping-car avec lequel il voyage partout. Derniers spots : la Turquie, la Norvège, l’Islande…

Ses spots de Dreamer : Le Massif de Belledone pour les lacs et les neiges éternelles, un paysage très minéral en haut et verdoyant en bas.

Retrouver le Domaine Giachino sur www.domaine-giachino.fr ou directement au 189 Chemin des Côtes, route de la Palud, Chapareillan.
Instagram : @domainegiachino

Cédric Gras

« Je rêve d’un monde plus sauvage. »

Cédric Gras est écrivain, voyageur et aventurier de la vie. De la Russie où il vécut quelques années, il écrit son premier livre, publie plusieurs récits de voyage – « Vladivostok, neiges et moussons », « La mer des Cosmonautes » – et obtient en 2020 le Prix Albert Londres du livre et le Grand Prix du livre de montagne de Passy avec « Alpinistes de Staline », une enquête au long cours sur la vie et les exploits des frères alpinistes Evgueni et Vitali Abakalov au temps du règne de Staline.

Dans un voyage en train, en partance pour le tournage d’un documentaire sur la randonnée alpine Chamonix-Zermatt, Cédric Gras évoque avec tendresse la montagne dont il est tombé amoureux enfant. « Je suis né en banlieue parisienne, à Viroflay, mais, petit, je rêvais déjà de montagne, tout en rêvant d’écriture, raconte-t-il. J’aime l’idée de pouvoir m’échapper à la verticale en montant le Mont Blanc et d’autres montagnes de Chamonix. Mais ce que j’aime par-dessus-tout, c’est la forêt. La taïga, par exemple, est une forêt boréale tempérée, et l’idée d’y être isolé procure une joie immense. De façon générale, le simple fait de voir la nature et de savoir qu’elle existe me fait du bien. » Si Cédric Gras n’a pas de rêves à réaliser – « je préfère me laisser porter, le rêve, c’est du marketing » dit-il -, l’écrivain-voyageur imaginerait bien un futur dans une planète dépeuplée. « J’aimerais que la nature soit aussi présente qu’elle l’a été avant le début de l’ère industrielle, sourit-il. Une planète un peu sauvage. J’ai découvert ce monde sauvage en Russie, j’ai marché pendant une semaine dans la région de Vladivostok sans jamais croiser personne. Aujourd’hui, plus personne ne sait à quoi cela correspond. »

Son spot de Dreamer : La route qui conduit à Prarayer, et celle jusqu’au refuge d’Aoste. Et s’il ne fallait retenir qu’un spot : la Dent d’Hérens, un sommet des Alpes valaisannes, juste à l’ouest du Mont Cervin.

À lire : « Alpinistes de Staline », prix Albert-Londres 2020 aux éditions Stock.
Instagram @cedricgrasecrivain
Facebook www.facebook.com/CedricGrasEcrivain

Antoine Grospiron-Jaccoux

« La plus grande des libertés : la contemplation. »

Parisien d’origine, élevé dans la banlieue lyonnaise, Antoine Grospiron-Jaccoux débarque à Chamonix il y a 30 ans pour suivre des êtres chers. Journaliste de formation, auteur et concepteur-rédacteur, il raconte à travers un premier ouvrage « Le monde du freeride », l’histoire passionnante d’un ski libre, sachant s’affranchir des règles, fait le récit de la légende Rossignol et dirige pendant quelques années le magazine du festival de la Nuit de la glisse.
Aux mots, il ajoute la photographie. « J’aime capter les silences dans les images, les traits d’une personnalité, tous ces petits moments où les caractères se révèlent et dont nous ne savons que faire. Le travail et la rudesse photographique de références comme Joseph Koudelka m’inspire, comme les belles âmes ». Romantique dans l’allure – blond vénitien aux yeux bleus -, Antoine Grospiron-Jaccoux a trouvé dans ses montagnes le terrain idéal pour être heureux et inspiré. « Ce qui est sacré avec la montagne, c’est le lien permanent que l’on cultive avec la nature. Tout me fait rêver ici, un sommet difficile comme un sentier serpentant à travers forêts et alpages. Dès que l’on échappe au monde d’en bas, tout est propice à la contemplation, la plus grande des libertés ».
Grand rêveur devant l’éternel, le garçon rêve de gravir l’Aiguille Verte et les pics des Drus à Chamonix, de surfer sur l’eau, de jouer d’un instrument, de traverser l’Atlantique en voilier… « des petits rêves de rien du tout », dit-il.

Son spot de Dreamer : Il y en a beaucoup et je n’ai pas de préférence, mais ce qui va plus ou moins m’inciter à y aller, c’est le temps de trajet nécessaire. J’aime bien aller à l’alpage de Charousse, un endroit absolument merveilleux et facile d’accès.

Retrouver le livre « Le monde du freeride » aux éditions Minerva et les photographies d’Antoine Grospiron-Jaccoux sur www.nopsir.org et www.antidotedxb.com

Giacomo Calosi

« Je rêve d’un monde où la tranquillité soit reine. »

Depuis presque 30 ans, Giacomo Calosi est le propriétaire du restaurant et Refuge Maison Vieille à Courmayeur, dans les montagnes italiennes de Courmayeur. Une institution pour tous les montagnards, et l’un des lieux de passage de l’Ultra-Trail du Mont-Blanc, une épreuve sportive d’ultra-endurance en pleine nature.
À 1956 mètres d’altitude, Giacomo et son étoile tatouée à l’oreille nous reçoit autour de Prosecco et de côtelettes d’agneau grillées. Le bel homme sait recevoir. « J’ai grandi dans un autre genre de nature, en Toscane, au milieu des chevaux, des collines et du vignoble où travaillait mon père et qui produit entre autre un des meilleurs vins d’Italie, le Marchesi di Antinori ».
En 1983, il débarque à Courmayeur et réalise son rêve en 1993, en devenant le propriétaire du refuge. « J’ai appris ici ce qu’était l’esprit de liberté. J’aime les jours blancs, les jours de brume ou de pluie. Les jours de brouillard quand quelqu’un apparaît soudainement. La nature vraie, ça me parle ».

Après avoir vu défiler le monde entier, Giacomo rêve aujourd’hui d’un monde bercé par davantage de tranquillité. « Le temps est venu de voyager de manière intelligente. Le tourisme de masse est source de pollution, rencontrer trop de gens crée trop de confusion. Je rêve d’un monde avec moins de monde, d’un monde où prendre du temps pour moi. Peut-être à l’image de mon ami hongrois qui vivait avec deux bœufs mâles pour pousser sa caravane et une femelle pour fabriquer le lait. Une vision nomade et communautaire de la vie qui continue à m’inspirer.»

Ses spots de Dreamer : Toutes les petites vallées du Val d’Aoste. Le Val de Rhêmes, le Val d’Ayas, Valsavarenche et aussi les pyramides calcaires du Val Veny et le chemin du début du tour du Mont-Blanc.

Pour lui rendre visite : Rifugio Maison Vieille, Colle Chécrouit, Courmayeur, Italia. Tél.+39.337.230979
ou Tél +39.328.0584157.

Eloïse Novel

« Mon rêve : vivre libre, dans ma ferme et entourée de la nature. »

Eloïse Novel est agricultrice. À 30 ans, elle vient de reprendre la ferme familiale sur les hauteurs de Boëge à une trentaine de kilomètres du Lac Léman. Un village avec vue imprenable sur la vallée verte de Haute-Savoie où roucoulent 45 vaches – 95 en comptant les veaux – et où se fabriquent les meilleurs fromages de la région : la tomme fermière, celle morgée affinée ou aromatisée au cumin, la raclette et l’abondance, un fromage au lait cru et à pâte cuite sentant bon les alpages savoyards et dont les origines remonteraient au XIème siècle. « C’est dans cette atmosphère que j’ai grandi, au milieu des vaches, dans un petit village de moins de 2000 habitants, entourée de nature et avec un rêve en tête : reprendre l’activité de mes parents », explique la jeune femme.

En nous emmenant visiter les lieux, Eloïse Novel nous confie ne quitter rarement ses animaux et sa cave d’affinage où elle passe la plupart de son temps. « J’ai réalisé d’autres rêves, je suis partie faire un tour du monde il y a 6 ans, ai traversé l’Amérique Latine, l’Asie puis l’Australie pendant 11 mois. Aujourd’hui, je vis mon rêve pleinement dans ma ferme, et ne pense qu’à une seule chose : transmettre à ma fille les valeurs apprises ici : le respect de la nature, l’esprit de famille et mon plus grand luxe : ma liberté. ».

Son spot de Dreamer : Saint-Gervais et les « chalets de Miage », un vallon au cadre enchanteur au milieu des alpages verdoyants avec vue splendide sur le glacier des Dômes de Miage, l’Aiguille de Bionnassay et le Col du Tricot.

Pour lui rendre visite : La Ferme du Chalet, 622 Route de Chez Novelly, du lundi au samedi entre 8h30 et 12h et 18h et 19h30. Tél. 04 50 39 12 35.

Yannick Graziani

« Je rêve d’ouvrir de nouvelles voies inconnues. »

Yannick Graziani est guide de haute-montagne et passionné d’alpinisme. Originaire de l’arrière-pays niçois, du petit village de Tourette-sur-Loup, il a conservé une pointe d’accent du sud en s’installant à Chamonix. C’est lui qui nous accompagne pour défricher les routes qui vous emmènent découvrir nos paradis. « La montagne est sacrée, j’y passe toutes mes journées, je travaille avec elle, je grimpe et je skie presque tous les jours ».
Avec quelques amis guides, le garçon se lance dans ses premières expéditions il y a 30 ans. « Si je rêvais de motocross petit, l’escalade puis l’alpinisme m’ont gagné immédiatement, explique-t-il, les yeux illuminés couleur bleu glacier. D’abord avec le mont Blanc en 1989, et en réalisant un rêve en 2004 : dans l’Himalaya, j’atteignais pour la première fois le Makalu par le versant est, le 5ème sommet le plus haut du monde perché à 8400 mètres et sans oxygène ». Avec un mental béton, un esprit d’équipe hors-norme, il ouvre de nouvelles voies, escalade le Chomo Lonzo en Chine, le Broad Peak, le Gasherbrum et la Tour nord de Biacherahi au Pakistan puis la face sud de l’Anapurna au Népal, à 8091 mètres. « Je rêve de découvrir des sommets et des itinéraires inconnus dans les montagnes sauvages de l’Himalaya, de suivre une des routes de la soie dans le massif du Karakoram au Pakistan. Mais je ne perds pas de vue la beauté qui m’entoure ».
Moins perché, le Val d’Aoste compte parmi les endroits préférés de Yannick. « Comme le Val d’Anniviers, une vallée alpine en Suisse où coule une sublime rivière ». Une vie bercée par les montagnes. « Même la nuit, je rêve de villes plantées à 8000 mètres de haut, là où l’air est rare mais où les gens respirent ».

Son spot de Dreamer : L’arrivée au Col des Montets depuis la Suisse laisse découvrir le magnifique panorama du massif du Mont-Blanc. Toujours saisissant.

Retrouver le livre Zabardast, journal intime au Karakoram aux éditions du Mont-Blanc.

Facebook : Yannick Graziani Expeditions (pas mis à jour depuis 2015).

pascale montenay

« Le plus précieux dans la vie, c’est trouver sa liberté. »

Directrice artistique et designer dans le luxe à la tête de son studio de création  creativestories.fr depuis une dizaine d’années, Pascale Montenay rebondit sur l’après confinement pour se rapprocher de Chamonix, son refuge depuis toujours, et lance  øberdream.
« Je me suis toujours amusée à rêver aux autres vies que j’aurais pu avoir et à inventer l’avenir. En 2020, j’ai enfin réalisé ce rêve avec une idée autour des voyages en van, qui rassemblait à peu près tout ce que j’affectionne : la montagne, l’aventure, les esprits dont j’aime m’entourer et la liberté ». Suivant son instinct, elle part à la rencontre de ceux qui vivent leurs rêves perchés et part sillonner les plus beaux sites autour de Chamonix, de Suisse et d’Italie. « De la Vallée Noire à la pointe Helbronner, des vues sublimes du haut de tête de Balme, du haut de l’Aiguillette des Houches à la vue incroyable jusqu’au sommet de la Dent d’Hoche, tout est merveille ici ! Le magnétisme ambiant pousse à la créativité, mieux à la méditation. Une fois les sommets atteints, quand on partage ces moments magiques, il est très difficile de redescendre et de retrouver le cours de sa vie normale. On revient changé, suivis par une étoile ». Entourée de gens qui partagent les mêmes passions, elle met sur roues en quelques mois øberdream, « un projet qui s’est construit avec le coeur et qui raconte en filigrane ces histoires de femmes et d’hommes capables d’aller jusqu’au bout de leurs rêves. » En secret, Pascale nous montre sa liste à accomplir : « des rêves qui mélangent toujours l’art et l’aventure : visiter Naoshima, une île japonaise transformée en temple de l’art contemporain, partir en van se cacher près d’une rivière dans une vallée italienne, faire la route vers les sanctuaires de l’art contemporain : Marfa, la ville-musée du Texas, découvrir les installations artistiques à Joshua Tree en Californie… » Et le plus précieux : profiter, tous les jours, de sa liberté et lui rendre hommage par l’aventure et le partage.

Son spot de Dreamer : un coucher de soleil vu des Cheserys avec un point de vue sur Chamonix, le Tour et le Valais, les ailes en pierre de l’Arête des Papillons ou la Combe Maudite dans le secteur de l’Aiguille du Midi, la vue de Coupeau ou du haut de Servoz, longer la cascade de Bérard en fin d’été, entourée d’une forêt de mélèzes… Magique.

Instagram : @øberdream et @pascale_montenay
Facebook : Pascale Montenay

Marie de la Ville Baugé

« La montagne, ma terre d’inspiration et de bonheur. »

Marie de La Ville Baugé est une artiste nomade, photographe exploratrice et faiseuse de vins. Née à Paris d’un miracle de la médecine, dit-elle, elle rêve petite de suivre les pas d’Ella Maillart, l’écrivain suisse, et de Mata Hari. Des figures qui l’inspirent et la feront voyager à travers le monde, au Cambodge, au Soudan et plus d’une dizaine d’années en Russie.
Dans son chalet d’Argentière, perché à 1250 mètres d’altitude, l’artiste nous reçoit au milieu de ses toiles et de ses œuvres d’art, dont certaines signées de sa mère. « Chamonix tient du sacré et représente probablement l’endroit qui m’excite le plus au monde, celui qui me rend la plus heureuse. Cette beauté, quelle que soit la saison, ne frappe, me claque et me remplit. On y trouve une concentration inégalée de gens hors du commun, passionnés et les enfants y grandissent en devenant des êtres actifs, désintéressés, unis et en profonde connexion avec la nature ».
Inspirée depuis toujours par la montagne, Marie de La Ville Baugé nous dévoile ses dernières œuvres dont sa cartographie du désir, « des dessins de montagne sous forme de carte topographiques ou directement réalisés sur ces cartes, qui tracent des chemins de mots d’amour, de désirs, d’envies, de désillusions… les mots et les vaux des sentiments et des sensations ».
Rêvant d’autres aventures – traverser le Caucase à ski et à cheval, revoir Méroé au Soudan, marcher sur les hauts plateaux éthiopiens, peindre au bord du lac Naivasha -, Marie cultive sa recette du bonheur : « profiter du bon, du joyeux et profiter de ce qui se présente devant moi ».

Son spot de Dreamer : Une randonnée avec pique-nique aux Chalets d’Ayères. Situé plein sud, sous la chaîne des Fiz, face au Massif du Mont-Blanc, l’endroit est unique.

Pour découvrir son travail, rendez-vous sur son site www.mariedelavillebauge.com et à l’Hôtel PlanB à Chamonix, 196 Avenue de Courmayeur.

Instagram : @mariedelavillebauge.art

Clémentine junique

« Chamonix, mon espace sacré ».

Originaire de l’Oisans, Clémentine Junique a grandi entre l’Alpe d’Huez où elle passait ses hivers et Saint-Christophe-en-Oisans, au pied de l’Aiguille Dibona, référence au célèbre alpiniste autrichien. Une sportive accomplie, inconditionnelle des cimes, à l’aise dans toutes les disciplines de montagne, de l’escalade sur les cascades de glace aux sauts en parapente en passant par le ski de pente raide, le VTT ou la randonnée. « Tout ce qui roule et glisse m’intéresse, raconte-t-elle. Mes parents, moniteurs et guides m’ont posé sur des skis toute petite. Depuis je n’ai jamais arrêté et suis partante pour tout. » Sourire aux lèvres et natte à l’indienne, Clémentine vit et respire montagne, « son espace sacré » avoue-t-elle. Elle en a même consacré un film et une association il y a quelques années, « Girls to the top », qui raconte la vie de skieuses indiennes, d’alpinistes népalaises et grimpeuses chinoises. « Après ce projet, j’ai atterri à Chamonix et rencontré mon compagnon, Pierre Hourticq (guide de haute-montagne et réalisateur de plusieurs films de ski dont « Félicité » et
« Frozen Mind ») sur un télé-siège. Le grand coup de foudre. » Aujourd’hui monitrice de ski à l’École du Ski Français de Chamonix, également en charge du site de conférences de l’ENSA, l’École National du Ski et de l’Alpinisme, Clémentine rêve toujours de montagne. « J’ai réalisé mon premier grand rêve à 16 ans, aux côtés de mon papa, avec la traversée de la Meije, une montagne du bassin de l’Oisans, en bordure du massif des Écrins. Une aventure vécue comme dans un film, où mon père avait transporté avec lui, une vierge en bois. Désormais je rêve de décoller en parapente depuis l’Aiguille Verte avec mon frère comme compagnon de vol. ».

Son spot de Dreamer : Le Vallon de la Selle et ses cascades de glace, la Meije, un sommet du massif des Écrins, le domaine skiable de la Vormaine au Tour et bien sûr le Val d’Aoste. 

Pour découvrir l’association Girls to the Topl, rendez-vous sur son site www.girlstothetop.com

Instagram : @clementinejunique